La verve et l’engagement politique au beau fixe, Seun, l’enfant cadet de la fratrie Kuti, revient avec un troisième opus, A long way to the beginning, baigné d’afrobeat, de sons jazz, hip-hop (avec le rappeur New-Yorkais M1) et de highlife. Un album qui réveille nos sens et notre conscience.

Le rythme groove, les cuivres jaillissent, les voix sont chaudes… À la tête d’Egypt 80, mythique groupe de son père Fela disparu en 1997, le nigérian Seun Kuti ravive en permanence la flamme de la plus emblématique des formations afrobeat, détonnant mélange de funk, de jazz et de musique africaine.

Avec des paroles incandescentes, accompagnées de cuivres
 triomphants et de beats guerriers il 
revient à la charge sur le front des injustices dans son pays et finalement partout où elles prospèrent, avec une colère intacte et une musique plus percutante que jamais. Funky, bondissant, et… engagé.

Pour mieux comprendre l’engagement et la colère de Seun Kuti, mais aussi les énormes problèmes du Nigéria désormais première puissance économique africaine et futur géant mondial, ces quelques liens :

À lire : Après la victoire de Buhari, l’amertume des enfants de Fela Kuti   RFI 01-04-2015

 Une vidéo de 2008 qui,  sur fond sonore brûlant de « Many Things » , traduit la dureté des rapports sociaux de ce pays.

À lire :  Seun Kuti, l’Afrique révoltée en chansons